En 2015, une sélection de 30 sociétés canadiennes contrôlées par des familles de différents secteurs et de régions dans le pays ont démontré une performance supérieure à l’indice composé S&P/TSX de 120,3 % sur une période de 10 ans. Parmi toutes les sociétés américaines de l’indice Fortune Global 500, 15 % d’entre elles appartiennent à des familles, selon des chiffres rapportés dans cette étude réalisée par la Banque Nationale.
Les sociétés familiales affichent de bons rendements, mais, en plus, elles forment une grande partie du tissu des entreprises dans de nombreux pays. Au Canada et aux États-Unis, près de 90 % des entreprises appartiennent toujours à des familles.
Fort de ce constat, BNI offre, depuis le début de l’année 2019, un FNB des entreprises familiales canadiennes (NFAM) qui suit et réplique le rendement de sociétés familiales canadiennes. Une entreprise familiale est une société dans laquelle les membres d’une famille exercent une influence importante sur la stratégie, la planification et les décisions.
Ce FNB est basé sur l’indice BNC des entreprises familiales, qui réplique le rendement de 43 sociétés canadiennes contrôlées par des familles sur la bourse de Toronto (TSX). Par exemple, Rogers Communications, Cogeco Communications, Quebecor, Saputo, Transcontinental, Corporation Financière Power, Canadian Tire, Alimentation Couche-Tard, Loblaws, Cascades, Molson Coors, Power Corporation du Canada ou encore Groupe CGI font partie de l’indice.
Leur force : la vision à long terme
Le succès des entreprises familiales s’explique fort bien. La principale raison : leurs dirigeants ne cherchent pas des résultats rapides et ont plutôt une vision à long terme dans le but de pérenniser la société. Le propriétaire d’une entreprise familiale a à cœur de transmettre ce legs à la génération suivante afin de faire vivre à travers les années ce dont il a peut-être lui-même hérité de ses parents.
Les sociétés familiales sont aussi plus prudentes. D’une part, les dépenses sont plus contrôlées. D’autre part, ces entreprises maîtrisent leur croissance et se montrent plus sélectives lorsque vient le moment de faire des investissements ou de croître par acquisitions. Résultat : elles sont généralement moins endettées. Leur situation financière étant meilleure, elles ont également une plus grande capacité à absorber les fluctuations du marché, notamment les crises économiques.
La gestion humaine des entreprises familiales est aussi différente. Les propriétaires mettent beaucoup d’importance dans la confiance qu’ils peuvent avoir envers leur équipe dirigeante. Celle-ci est aussi amenée à partager une partie de la vie personnelle des propriétaires à travers l’entreprise. Par conséquent, des liens affectifs se créent, ce qui contribue à réduire la rotation de personnel.
Alors que la durée moyenne du mandat des chefs de la direction dans les grandes sociétés américaines est de 4,6 ans, ceux qui ont actuellement la charge des 100 entreprises familiales les plus importantes ont une ancienneté moyenne de 13 ans, rapporte l’étude de Banque Nationale, L’avantage familial. Cette gestion des ressources humaines s’accompagne souvent d’une culture d’entreprise forte, qui unit les employés et augmente ainsi leur fidélité.
Le FNB, un investissement facilité
La culture de ces entreprises est d’ailleurs plus souvent que pour les autres axée sur la responsabilité sociale. Encore un autre atout pour ces sociétés, car, aujourd’hui, celles qui ne se préoccupent pas des aspects environnementaux et sociaux de leur activité prennent des risques, qui peuvent, à long terme, avoir des impacts financiers importants.
Souvent mieux insérées dans leur communauté, elles ont aussi des bases plus stables et reposent sur une base de clientèle locale acquise. L’identité « nationale », notamment dans le cas des entreprises québécoises, et l’appartenance familiale s’amalgament pour créer un lien avec les clients : la fierté de consommer auprès de fleurons locaux détenus par des gens d’ici incite les consommateurs à être fidèles.
Bien sûr, comme toute entreprise, celles qui sont détenues par des familles courent des risques. Elles n’échappent pas aux défis classiques du monde des affaires et elles ont aussi leurs propres enjeux. Par exemple, la relève peut être une force si elle est bien préparée, compétente et que la transition se passe sereinement. En revanche, 70 % échouent à passer le flambeau à la deuxième génération et 90 % à la troisième génération. Mais, aujourd’hui, l’accompagnement et l’information des cédants font en sorte que les transitions sont préparées de plus en plus tôt et avec l’aide d’experts, ce qui augmente la chance de réussite.
Lorsque le fondateur reste très impliqué dans les affaires de la société, les sociétés familiales obtiennent d’ailleurs des résultats nettement supérieurs aux entreprises de l’indice qui ne sont pas familiales, selon une étude réalisée par Bain & Company sur les entreprises de l’indice S&P 500. La raison : la vision fondamentale et structurante du fondateur.
Les entreprises familiales ont de meilleures performances, sont stables et généralement bien gérées. Investir dans ces sociétés peut donc être une stratégie gagnante. Avec un FNB, vous avez en plus l’avantage de la facilité !
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