Quand les investisseurs accèdent à leur plateforme de courtage pour
vérifier la situation de leur société préférée, ils consultent
habituellement une cote boursière. Une cote boursière donne une image
instantanée de précieux renseignements qui ne sauraient être
négligés.
En règle générale, une cote boursière comprend plusieurs points de données clés, notamment :
- Dernier prix : Le prix en dollars de la plus récente transaction sur un titre.
- Heure de négociation : Le moment exact de la transaction la plus récente.
- Variation : Le montant en dollars et le pourcentage de variation correspondant à la hausse ou à la baisse d’un titre au cours d’une séance de bourse.
- Fermeture précédente : Le prix en dollars de la dernière transaction sur un titre à la clôture de la séance précédente.
- Ouverture : Le prix en dollars de la première transaction sur un titre lors de la séance du jour.
- Cours acheteur : Le prix le plus élevé qu’un acheteur est disposé à payer.
- Cours vendeur : Le prix le plus bas qu’un vendeur est prêt à accepter. La combinaison des renseignements sur le cours acheteur et le cours vendeur forme la base d’une cote.
Maintenant que nous avons abordé les bases de la lecture d’une cote boursière, passons à la lecture d’un graphique boursier.
Contrairement à une cote boursière, un graphique boursier raconte l’histoire du rendement d’un titre sur une période donnée. Les périodes les plus courantes sont les suivantes : un jour, cinq jours, un mois, six mois, cumul annuel (c’est-à-dire depuis le 1er janvier), cinq ans et maximum.
Un graphique boursier de base affiche le rendement au cours d’une période donnée ainsi que le volume de titres négociés durant cet intervalle de temps.
Les investisseurs peuvent examiner un graphique boursier afin de déceler des tendances. C’est ce qu’on appelle l’analyse technique. Ces investisseurs estiment que les variations de prix et de volume enregistrées par un titre dans le passé peuvent donner un aperçu de son cours futur (l’histoire se répète).
● Par exemple, si un graphique indique qu’une action a tendance à rebondir lorsqu’elle descend jusqu’à un certain niveau, les investisseurs à court terme ou les « Swing traders » peuvent vouloir acheter l’action à ce prix. Les négociateurs techniques appellent cela un niveau de soutien.
● En revanche, si une action monte jusqu’à un certain niveau et qu’elle chute inévitablement par la suite, les investisseurs techniques peuvent vouloir vendre quand le cours du titre se rapproche de ce prix. Les négociateurs techniques appellent cela un niveau de résistance.

*Source: Market-Q
Les moyennes mobiles constituent un autre exemple d’indicateurs qui peuvent être utilisés afin de déterminer la tendance directionnelle et qui, lorsqu’elles se croisent, peuvent générer un signal de négociation (soit haussier ou baissier).

*Source : Market-Q
Les investisseurs et les négociateurs plus avertis consultent les graphiques pour en extraire beaucoup plus d’information. Par exemple, l’indice de force relative (IFR) est un indicateur de momentum qui mesure l’ampleur des changements de prix récents. Il peut servir à discerner la tendance générale d’un titre et est représenté par un oscillateur dont la lecture se chiffre de 0 à 100. L’IFR peut aider les investisseurs à déterminer si un titre est suracheté (plus de 70) ou survendu (moins de 30) à tout moment.

*Source : Market-Q
Les négociateurs utilisent aussi l’indicateur MACD (Moving Average Convergence Divergence ou convergence et divergence des moyennes mobiles) dont ils se servent pour déterminer la tendance directionnelle, le momentum et les renversements potentiels.
Deux courbes composent l’indicateur MACD : la courbe MACD et la ligne de signal qui constitue une moyenne mobile de la MACD.

*Source : Market-Q
Elles évoluent de concert, sauf que la courbe MACD réagit plus rapidement. Un signal d’achat survient quand la courbe MACD franchit la ligne de signal et un signal de vente est déclenché lorsqu’elle fléchit sous cette dernière. La plupart des négociateurs utilisent ce signal pour valider des signaux provenant d’autres stratégies.
Un graphique illustre le résultat des forces qui agissent sur le marché, c’est-à-dire les acheteurs et les vendeurs. Pour conclure, les investisseurs devraient s’appuyer sur un ensemble de signaux plutôt que sur un seul avant de prendre une décision. Ils auraient aussi tout intérêt à utiliser d’autres méthodes — comme l’analyse fondamentale — afin de valider leur analyse technique.